SEMAINE DE L'ARBRE,
ARBRES À DOLÉANCES, ARBRE À LOQUES
LES ÉLÈVES ONT CONçU UN ARBRE À DOLÉANCES OU CHACUN PEUT DÉPOSER UN VOEU POUR QU'IL SE RÉALISE, UNE PENSÉE POSITIVE POUR LA PLANÈTE...
TRADITION DE L'ARBRE À LOQUES.
L’ « arbre à loques » sur lequel on attache des
lambeaux de tissus est une tradition qui renvoie à la terrible « Peste
Noire » de 1499. La (légende) raconte que cette épidémie s’est arrêtée
en ce lieu et qu’ainsi (…) a été épargné. Pour célébrer ce miracle, Jean
d’Evrard de Lanand (…lier) et chambellan du roi Louis XII, séjournant à
Sénarpont décide de faire construire une chapelle au bois Ducrocq
devenu lieudit Bois de Saint-Claude en bordure de la forêt d’Arguel, sur
les terres de Jean de Monchy, seigneur de la cité, alors que le saint
patron de la paroisse est St-Denis. La croyance en St-Claude se renforce
lorsqu’en 1638, la peste qui ravage Neuville-Coppegeule, la localité
voisine, n’atteint pas Sénarpont.
La chapelle sera détruite par les guerres et les
invasions. La statue de St-Claude est installée sur un orme à proximité
des ruines. Les fondations de cette chapelle ont été retrouvées
récemment sur ce site. Sénarpont a désormais son saint protecteur que
l’on prie et honore tous les ans ; le dernier dimanche d’avril. Après
les vêpres, le prêtre conduit les fidèles de l’église à l’arbre en
récitant la litanie de tous les saints. Cette coutume persiste
jusqu’en…1946, dernier pèlerinage.
La croyance populaire rapporte que l’Arbre de
St-Claude guérit principalement les maladies de la peau et les fièvres
chez les humains et de nombreuses maladies chez les animaux.
La personne porte un vêtement en contact avec la
partie malade neuf jours consécutifs, réalise une neuvaine vient ensuite
en accrocher elle-même un morceau sur l’arbre en récitant une prière
spécifique à St-Claude.
L’ « arbre à loques » de St-Claude était en réalité
un ensemble de trois ormes plusieurs fois centenaires. L’arbre central
portait une niche renfermant la statue de St-Claude volée en 1968 et à
sa base un tronc.
Atteints de graphiose, ces ormes devenus un danger
pour la circulation furent coupées en 1981. Les parties inférieures des
troncs furent préservées et permettent encore d’accrocher des loques. En
1992 et 1993, ces troncs furent incendiés. Le site a été complètement
détruit. Printemps 1994 la (réhabilita)tion et l’entretien du site sont
entrepris. Trois jeunes ormes sont replantés. Les trois morceaux de
troncs calcinés des « arbres de St-Claude » qui gisaient sur le bas-côté
de la route sont redressés.
On trouve désormais des arbres à loques dans le nord de la France, en Belgique et en Irlande notamment.La coutume d'orner des arbres de cette façon est aussi très répandue en Afrique et en Asie.
(SOURCE INTERNET)
http://www.medieval-moyen-age.net/article-6472125.html
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